Bowling Club Avignon

Un Jeu de Quilles

Un simple jeu ?

Le bowling est un jeu de quilles  (L’essentiel de cette description est issu de Wikipédia).

Né en Égypte Antique, semble-t-il, avec un caractère religieux, ce jeu a traversé les siècles et les continents en s’enrichissant de règles locales tout en supportant diverses adaptations tant au niveau des matériaux qu’à celui des formes.

Jeu à la mode à la Cour d'Angleterre
Les premères compétitions internatiomales sont nées en Europe
Souvent des enfants en charge des quilles

… Qui traverse l’Atlantique

Le bowling est un jeu de quilles, donc, qui s’est répandu durant le XIXe siècle dans le nord-est des États-Unis, à partir des variantes de jeux de quilles traditionnelles ramenés par les colons européens. Ce sont les colons allemands et néerlandais qui ont introduit, en 1623, à New York, le jeu de quilles disposées en losange.

Le premier établissement commercial couvert à être créé sur le sol américain et destiné à ce jeu fut le Knickerbocker Alleys, ouvert en 1840 à Manhattan (New York). Ses pistes étaient en argile cuite et le jeu était composé de 9 quilles disposées en losange.

L’ajout d’une dixième quille et l’alignement de l’ensemble en triangle donnèrent probablement naissance au bowling moderne. Ce sont les jeux olympiques de Berlin en 1936 qui permettront d’établir un règlement du jeu strict.

Et le bowling est né

La piste mesure 1,05 mètre de large pour 18,29 mètres (60 pieds) de longueur et parfaitement plane. Sa largeur est constituée de 39 lattes de bois qui constituent un repère pour les joueurs. La latte centrale, numéro 20, est clairement identifiée. Les flèches sont situées à 15 pieds de la ligne de faute (environ 4,7 mètres).

Depuis les années 1990, les revêtements synthétiques en mélaminé ont peu à peu remplacé les pistes en érable à la faveur d’une diminution de l’entretien et d’une meilleure stabilité des conditions de jeux.

La piste est bordée de deux rigoles et bénéficie d’un huilage spécifique, c’est-à-dire qu’elle est huilée sur les 39 voire 45 premiers pieds (environ 11,9 m à 13,7 m) de la piste d’une façon dégressive, et le quart restant est parfois laissé sec. Cette différence de rugosité est à l’origine de l’effet courbe de la boule vers la fin de la piste et est appelée « point de rupture » (« break point » en anglais). En effet, celle-ci va tourner sur elle-même sur la surface huilée, puis « accrocher » sur le sec pour se mettre à rouler, entraînant un changement de trajectoire, en fonction des caractéristiques et de la technique de lancer de la boule.

La zone d’approche, séparée de la piste par la « ligne de faute », mesure 4,87 mètres (15 pieds). Les quilles mesurent 38,1 cm de hauteur, pour une masse minimum de 1,531 kg et maximum de 1,645 kg. Les boules ont des masses pouvant aller de 2,7 à 7,257 kg (6 à 16 livres). Le bowling étant d’origine américaine, les boules portent des numéros correspondant à leur masse en livres.

Influence des boules

Les boules utilisées avec une trajectoire rectiligne ont une masse homogène, ce qui est le cas notamment des boules de « râteliers ». Entre les mains d’un joueur adroit, une boule percée en fonction du joueur permet d’atteindre un score centré sur une fourchette moyenne comprise entre 160 et 200 points, sur les 300 possibles.

Pour espérer d’avantage, il faut utiliser une boule réactive qui permet de courber la trajectoire de la boule et d’entrer avec le bon angle, au bon endroit. Dans ce cas, les joueurs utilisent fréquemment un ensemble de plusieurs boules différentes afin de suivre l’évolution de l’huilage de la piste.

Quand le « strike » (toutes les quilles tombent dès la première boule) n’est pas réalisé, le « spare » (la seconde boule achève le travail…) est le minimum admissible pour maintenir un score performant. Quand cela n’est pas réalisé, il y a un  certain nombre de « trous » qui se répercutent sur le score…

Un savoir-faire qui n’est accessible qu’à force de travail…

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